La Cité du Siècle vert, exposition éphémère implantée dans le troisième arrondissement de Paris, a fermé ses portes. Pendant quinze jours, environ 5 000 Parisiens et Franciliens sont venus découvrir l’histoire de la protection des plantes, et le rôle des pesticides. Au-delà de la fréquentation, qui dépasse les attentes, l’exercice est perçu comme un franc succès par son organisateur, l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP).
Des visiteurs plus curieux qu’hostiles
« Les pesticides sont un sujet sensible, reconnaît Delphine Guey, responsable de la communication de l’UIPP. On nous promettait de la méfiance, voire de l’hostilité. Nous avons eu surtout des visiteurs curieux d’en savoir plus, aussi bien sur le métier d’agriculteurs, que sur la qualité des produits issus de leurs fermes. » Si certains particuliers, et un petit groupe d’élus de la ville de Paris, sont également venus pour challenger la quarantaine d’agriculteurs et autres professionnels présents, l’UIPP estime que la qualité du dialogue n’a jamais fait défaut.
Itinérance à partir de juin
« Des cas plutôt rares, et ponctués d’échanges constructifs », juge Delphine Guey, qui veut y voir le signe d’une opinion publique « plus nuancée sur le sujet des pesticides, et plus globalement de l’agriculture, que ce qu’on laisse trop souvent entendre. » Après la participation du Siècle vert au Salon de l’agriculture en février, l’organisation se projette sur la suite : dès le mois de juin, la démarche prend une forme plus itinérante, avec neuf étapes prévues en région jusqu’à octobre.