Les circuits courts permettent de réduire l'impact écologique de notre alimentation
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« J'essaye, à mon niveau, de connaître les répercussions de ma consommation énergétique ou alimentaire », explique Karine Fortin, habitante de Villemandeur dans le Loiret. Via notre rubrique Climat, cette lectrice de Campagnes et environnement nous décrit ses actions quotidiennes pour limiter son impact sur le climat.
Chez les Fortin, améliorer son empreinte environnementale commence par le recyclage des déchets. En plus du tri classique, Karine possède trois poules qui recyclent, en les mangeant, les déchets organiques de la famille. Et plus besoin d'acheter d'œufs, les poules en fournissent suffisamment !
Consommation locale et fabrication maison
Le « do it yourself » est devenu un réflexe. Pour limiter ses achats de légumes, Karine cultive un potager avec haricots verts, salades, tomates, poivrons et courgettes. L'investissement dans une yaourtière permet de ne plus acheter de produits laitiers transformés (yaourts, fromages blancs ou crèmes desserts), et ce sont autant d'emballages économisés. Evidemment, aucun plat cuisiné industriel n'arrive sur la table de Karine et la congélation lui permet de conserver ses produits toute l'année.
Enfin, quelques investissements assurent aux Fortin une consommation énergétique à moindre coût écologique. Toute la maison est équipée d'ampoules basse consommation. Dans la pièce à vivre, les radiateurs électriques ont été remplacés par un poêle à granulés et dans le reste de la maison, on leur a préféré des radiateurs de classe AAA, moins consommateurs en énergie.
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