La conférence des Nations unies sur le changement climatique à Bali a décidé, en dépit de l’intransigeance américaine, de tracer une feuille de route de négociations en vue de la conclusion, d’ici à 2009, d’un accord mondial global et effectif afin d’assurer une deuxième période d’engagements du protocole de Kyoto au-delà de 2012 et réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. Une diminution des émissions des pays industrialisés de 25 à 40% d’ici 2020 par rapport à 1990, obstinément rejeté par les Etats-Unis, a constitué l’élément le plus litigieux. L’ancien vice-président américain Al Gore a même appelé la communauté internationale à avancer en se passant des Etats-Unis. Par ailleurs, un accord a été trouvé pour faciliter, à l’avenir, les transferts de technologie vers les pays en développement. Aux termes de cet accord, il reviendra aux pays concernés d’évaluer leurs besoins et de les transmettre au Fonds pour l’environnement mondial, le mécanisme financier de