« Lorsque les arbres que l’on plante aujourd’hui seront adultes, on aura peut-être en effet changé « d’ère climatique», estime Laurent Piermont, Président directeur-général de la Société Forestière. Il convient donc d’adopter dès maintenant une stratégie « sans regret », afin de protéger la santé et la valeur des forêts dont la gestion nous est confiée. Pour nous, cela signifie six options de gestion ». Parmi celles-ci : privilégier
des essences de transition, capables de prospérer à la fois dans le climat actuel et dans le climat annoncé pour le futur. Dans cette optique, la Société Forestière de la Caisse des Dépôts ouvre le débat sur un blog le 3 décembre. Le premier thème proposé sera : « Essences ou variétés de transition : qu’en pensez-vous ? »
Agir dès maintenant pour préserver les forêts
Pour la Société Forestière, il est plus sage d’agir que d’attendre face au changement climatique. « Le coût du statu quo risquerait d’être plus élevé, explique Laurent Piermont. C’est pourquoi, en 2006, en plein accord avec nos clients, nous avons infléchi notre gestion des forêts, tout en restant dans une logique de réversibilité. Compte tenu de tout ce que l’on ne sait pas encore, notre démarche suppose de rester à l’écoute de tous ceux qui sont sur le terrain et veulent participer au débat ou faire œuvre utile en contribuant à la production d’expertise sur le sujet ».
Déjà, dans cette optique, la Société Forestière a pris en janvier 2007 l‘initiative d’un séminaire rassemblant les principaux acteurs de la forêt française, afin de connaître l’état de leurs réflexions et de leurs actions et de présenter les options prises pour trois ans par la Société Forestière pour répondre à cet enjeu.