Pesticides, bien-être animal, biodiversité dans les campagnes… alors que les questions et attentes de la société concernant l’agriculture s’accumule, le secteur reste parcimonieux sur la communication. L’Observatoire 2018 du Syrpa, syndicat des communicants en agriculture, précise en effet que seuls 17 % des messages de la profession s’adressent au grand public. Un volume qualifié de « marginal », par rapport à la communication commerciale.
Une communication à réaction
Le Syrpa note également que, sous l’influence des réseaux sociaux et du digital, « le court terme l’emporte sur la stratégie » pour les agri-communicants. 48 % des personnes interrogées expliquent ainsi que la structure pour laquelle ils travaillent ne suivent pas de plan de communication formalisé. Des constats qui valident l’idée d’une agriculture qui communique à réaction, notamment en cas de crise (Lactalis, œufs contaminés…) ou de buzz (images volées dans les abattoirs, polémique sur les pesticides…).
Ces résultats ont été dévoilé dans le cadre de la Cité du Siècle vert, une exposition éphémère dédiée à la protection des cultures. Un signe, peut-être, d’un début de tendance vers une communication plus proactive…
La #communication, un univers en mutation https://t.co/w5uhL3FGrk pic.twitter.com/aKDTRpUOPQ
— SYRPA (@SYRPAcom) 25 mai 2018