Dans la peau d’un agriculteur

11 décembre 2006 - La rédaction 
Se mettre dans la peau d’un agriculteur le temps d’un jeu. C’est le pari lancé en 2004 par un groupe d’agriculteurs adhérents aux Civam (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture en milieu rural) de Basse-Normandie. Pari gagné, après deux années de travail, le jeu « Agriculteur en herbe » sortira mi-décembre. Voilà l’occasion d’offrir un cadeau intelligent pour les petits à partir de 7 ans et les grands afin de découvrir l’agriculture durable au rythme des saisons.

Avec la sortie du jeu « Agriculteur en herbe », la Fédération des Civam de Basse-Normandie a pour objectif de sensibiliser le grand public à l’agriculture durable tout en ayant une approche de la saisonnalité de ce métier. Le projet, né il y a deux ans sous l’impulsion d’un groupe de quatre agriculteurs encadré par Erika Van Lierde, animatrice, n’est pas apparu par hasard : « Nous avions déjà une importante activité pédagogique pour les écoles sur les thèmes du recyclage, de l’agriculture durable, etc. et nous constatons que les jeux de plateaux fonctionnent bien auprès des classes », explique Erika Van Lierde.

La Fédération régionale des Civam de Basse-Normandie lance le jeu de société « Agriculteur en herbe » à l’occasion des fêtes.

Et c’est ainsi plus de 400 questions qui ont été concoctées par l’équipe de la FRCivam avec deux niveaux de difficulté différents. Le niveau 1 « Découverte de l’agriculture » et le niveau 2 plus corsé « Agriculture durable » qui s’articule autour des trois piliers de l’agriculture durable : économiquement viable, socialement équitable, respectueuse de l’environnement.
Testés auprès d’adultes, d’enfants en lien avec le milieu agricole ou non, les questions sont agrémentées de notes explicatives pour le vocabulaire difficile.

Sur le plateau, les joueurs progressent au rythme des saisons et gagnent des « Bûchettes » avec des propositions interactives entre les participants qui mettent en avant le pilier social du développement durable : « Il neige, je déblaie le chemin d’accès à la ferme pour faciliter la circulation du laitier. Je reçois une bûchette “social”».
Erika Van Lierde ajoute : « La journée type d’un agriculteur est souvent pimentée par des aléas que nous avons intégrés en tant que Surprises dans le jeu ». Matérialisées par une coccinelle sur le plateau, vous gagnerez deux cases si vous tirez la carte Surprises : « Je laisse des arbres morts dans les haies de ma ferme. Ces arbres deviennent des refuges pour de nombreux oiseaux : les chouettes, les mésanges… mais aussi des animaux comme les chauves-souris et de nombreux insectes. Je participe ainsi à la préservation de la biodiversité ».
Les questions pédagogiques alternent aussi avec des questions plus légères. Alors si un Normand vous propose « un coup de beire ». C’est : un coup de main, un coup de poing ou un coup de cidre ? La réponse est dans « Agriculteur en herbe » en vente au tarif de 30 euros (frais de port non compris) auprès de la FRCivam Basse Normandie.

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter