De la planète à l’étiquette

25 juin 2009 - La rédaction 

Pour Elisabeth Laville, auteur de L’entreprise verte, directrice du cabinet de conseil en développement durable Utopies, l’irruption des indicateurs dans le débat témoigne du retard accumulé dans la prise en compte des facteurs susceptibles de les faire évoluer. Et ce, pas seulement au niveau international. « Peu de chose existe en matière d’indicateurs pour les

Elisabeth Laville, directrice d’Utopies : “peu de choses existent en matière d’indicateurs pour les consommateurs. Le prix est resté le premier critère”.

consommateurs. Le prix est resté le premier critère, alors que la tendance est à donner aux produits de plus en plus de valeur ajoutée, environnementale ou en termes de développement durable… Mais comment leur communiquer ? » Des réponses s’élaborent, via les publicités, les labels, les marques… « Les critères quantifiables sont complexes. Ce qui pose la question de leur fiabilité », poursuit-elle. L’option explorée actuellement en France passe par le bilan carbone (voir notre article, « Affichage environnemental, la complexité d’une idée simple »). Le Royaume-Uni a fait le choix d’une approche- plus globale, en prônant l’affichage social et environnemental. Certaines marques ont anticipé le problème en jouant sur des étiquettes informatives : un code-barres qui permet à l’acheteur de suivre tout l’historique de son tee-shirt, y compris les conditions de sa fabrication. Plus facile à réaliser pour un frigo ou une paire de chaussettes que pour une tomate ou une baguette de pain !

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter