De l’importance des vétérinaires apicoles

5 avril 2016 - La rédaction 
Une note du ministère de l'Agriculture datée du 15 mars 2016 met l’accent sur l’importance des vétérinaires aux compétences apicoles, dans le cadre du plan national de développement durable de l'apiculture et la loi d'avenir pour l'agriculture.

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C’est le risque d'infestation par le petit coléoptère de la ruche, Aethina tumida, en provenance d'Italie, qui met en alerte le ministère de l’Agriculture. Pour faire face à ce danger, entre autres menaces pour les ruches, il est urgent de disposer des compétences nécessaire, selon une note du ministère de l'Agriculture datée du 15 mars 2016.

Seulement 135 vétérinaires mandatés
Selon cette note, « L'apidologie et la pathologie apicole présentent des spécificités que tous les vétérinaires ne maîtrisent pas. » Les vétérinaires compétents sont mandatés par la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDSCPP) sur appels à candidatures. Ils doivent être titulaires du DIE (Diplôme inter-école) apidologie – pathologie apicole délivrée par Oniris, ou avoir des aptitudeses reconnues*. La liste des 135 vétérinaires mandatés est disponible en ligne. Ces professionnels qualifiés pourraient participer à la collecte de données scientifiques, qui font défaut dans le domaine de l'apiculture.

Certaines missions sanitaires leurs sont réservées
Les vétérinaires mandatés sont les seuls pouvant effectuer les actions de police sanitaire en cas de suspections ou de confirmation d'un danger sanitaire, ainsi que les  visites de ruche en cas de mortalités massives aiguës (ou, à défaut, des vétérinaires compétents non-mandatés pour le deuxième point).

*La SNGTV (Société nationale des groupements techniques vétérinaires), la Fnosad  (Fédération nationale des organisations sanitaires apicoles départementales) ou le Laboratoire de référence de Sophia-Antipolis peuvent officiellement reconnaitre des compétences en apiculture.

 

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