Le glycérol, un sous-produit encombrant
Un “plus” : l’obtention de l’intermédiaire de synthèse est éco-compatible
Les chercheurs de l’INRA ont mis au point une voie de synthèse du carbonate de glycérol n’utilisant que des composés d’origine naturelle : glycérol, urée, catalyseurs minéraux tels que le sulfate de zinc. De ce fait, le carbonate de glycérol ainsi obtenu possède la qualification de molécule “écocert” qui lui confère une plus-value à l’exportation notamment au Japon et aux USA. En effet, le carbonate de glycérol fait actuellement l’objet d’une demande mondiale.
Nouveaux solvants, lubrifiants, tensioactifs obtenus à partir de carbonate de glycérol
Dans le domaine des tensioactifs, l’ambition affichée des chercheurs de l’INRA est de réaliser la construction des molécules à partir de carbonate de glycérol ou de ses dérivés oligomérisés et des acides gras provenant d’huiles végétales des zones géographiques tempérées. L’éco-compatibilité de ces ensembles moléculaires est une exigence et un résultat fortement attendu.
Quant aux agrosolvants, un marché potentiel se profile en réponse à la directive 1999/13/CE visant à diminuer les émissions des composés organiques volatils (COV) réputés toxiques et polluants provenant de l’usage de solvants d’origine pétrochimique.
Dans la vie quotidienne, les usages des solvants sont multiples : extraction, purification, matières premières et intermédiaires de synthèse, agents de réfrigération, agents de nettoyage. Ils concernent de nombreux secteurs : pharmacie, imprimerie, cosmétiques, produits domestiques… Le secteur des peintures et revêtements représente à lui seul 41% de l’ensemble.