Débat autour de l’élevage et du bien-être animal

16 octobre 2012 - La rédaction 

Le 10 octobre à Paris, Pascal Maisant et René Laporte, les auteurs du livre « La viande voit rouge » conçu comme une réponse aux procès faits à la production de viande, se sont exprimés lors d'un débat organisé par l'Association française des journalistes agricoles (Afja) entre détracteurs et défenseurs de la production de viande.
 

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Les auteurs du livre « La viande voit rouge » apportent des réponses aux procès faits à la production de viande

Concernant les accusations faites à cette dernière de trop impacter négativement l'environnement, Pascal Maisant répond : « L'élevage, c'est 10 % de l'émission de gaz à effet de serre. Mais 70 % de ces 10 % sont localisés dans les pays émergents et 80 % de ces 10 % sont le fait des ruminants, pas des techniques d'élevage ». De son côté, Amandine Lebreton de la Fondation Nicolas Hulot estime qu'« on ne peut pas isoler l'élevage dans le débat sur les émissions de gaz à effet de serre ».

Les associations de défense des animaux « ont un discours musclé pour gagner de l'audience »
Lors de ce débat, il était bien sûr également question de souffrance et de bien-être animal. Pascal Maisant estime que les associations de défense des conditions de vie des animaux d'élevage veulent « faire du fric sur la souffrance animale ». Frédéric Freune de l'OABA, Association de protection de bêtes d'abattage, reconnaît que ces associations « ont un discours musclé pour gagner de l'audience ».

Sur la question du transport animal, Philippe Dumas, éleveur et président du groupe Sicarev, remarque : « Quand je prends le métro (parisien), je me dis que si on traite comme ça nos animaux, on finit chez le procureur », avant de rappeler que « des animaux bien logés et bien nourris produisent mieux ».

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