Les discussions portent sur cinq grands sujets: les politiques de soutien des biocarburants, le développement du commerce international des biocarburants, la recherche dans le domaine des biocarburants, les risques pour l’environnement et les avantages de la production et de l’utilisation des biocarburants et les biocarburants dans les pays en développement.
Pour José-Manuel Barroso, président de la Commission européenne, «bien gérés, les biocarburants peuvent présenter de gros avantages: ils peuvent contribuer à renforcer la sécurité énergétique et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ils sont aussi synonymes de perspectives de développement industriel, d’innovation et de promotion de l’emploi. Nous avons besoin de définir une politique de l’Union dans le domaine des biocarburants qui aille dans le sens de nos objectifs d’une amélioration de la sécurité des approvisionnements et de la lutte contre le changement climatique tout en assurant un développement durable».
La Commission européenne souhaite ainsi garantir que le développement des biocarburants se fasse dans le respect de notre planète, pas d’une manière qui présente de nouveaux risques. Dans l’objectif d’un marché international crédible et durable, la Commission vise une convergence des normes concernant les biocarburants.
A savoir…
La nouvelle politique énergétique de l’Union européenne, adoptée en mars 2007 (visant à réduire les émissions de CO² la part de 20 % pour les énergies renouvelables dans le bouquet énergétique de l’Union d’ici à 2020.
L’Union européenne a produit 3,9 millions de tonnes de biocarburants en 2005, soit une augmentation de 60 % par rapport à 2004. La production de bioéthanol (à partir de céréales) a atteint 0,73 million de tonnes, celle du biodiésel (à partir de colza) 3,2 millions de tonnes, ce qui correspond à 1 % de la consommation d’essence et de diésel en Europe.