Déclin des abeilles : les pesticides ne représentent pas la première cause, rappelle l’UIPP

16 avril 2013 - La rédaction 

« La suspension des insecticides à base des 3 néonicotinoïdes ne mettra pas fin aux mortalités d'abeilles », affirme Jean-Charles Bocquet, directeur général de l'UIPP. Alors que le second vote des Etats membres relatif à la proposition de la Commission européenne de suspendre l'utilisation de la clothianidine, de l'imidaclopride et du thiaméthoxam pour certains usages sur cultures attractives pour les abeilles se tiendra le 29 avril, l'Union des industries pour la protection des plantes tient à rappeler que dans le déclin des abeilles, « les facteurs sanitaires (maladies, parasites) et la disponibilité des ressources (nectar et pollen) sont des facteurs plus prépondérants que l'effet des pesticides ». Et de mentionner l'EURL (European union reference laboratory for bee health), qui rapporte que les pesticides arrivent au 10e rang des causes de mortalité.

L'UIPP signale par ailleurs que la production de miel en France n'a pas baissé depuis l'introduction des néonicotinoïdes sur le maïs et le colza, et qu'une expérimentation à grande échelle en région Centre, où cette famille d'insecticides a été largement utilisée sur colza et maïs, a permis de démontrer que des mesures de prévention d'apparition ou de propagation de maladies permettent de maîtriser les mortalités et de retrouver une production de miel de plus de 50 kg par ruche.

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