Un dossier d’homologation pour un engrais organo-minéral fabriqué à partir de boues a été déposé le 17 mars auprès de la Dive (Afssa) par le Syndicat Interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap). Une autorisation provisoire de vente est espérée pour 2009. Nom commercial de cet engrais hygiénisé et renouvelable : Granuval.
En obtenant une homologation, il change de nomenclature et n’est plus considéré comme un déchet, soumis à un règlement d’épandage strict mais comme un autre produit de l’agrofourniture. Sa qualité et son innocuité sont aussi garanties, l’image valorisée.
Ce type de fertilisant constitue aussi une des solutions pour régler le devenir des boues et proposer aux agriculteurs un engrais alternatif, moins cher. Un sujet qui fait l’objet de discussion dans le cadre du groupe de travail sur les déchets en vue de la préparation de la loi cadre du Grenelle de l’environnement.
La commercialisation de Granuval devrait démarrer au printemps 2009, avec environ 5 000 tonnes vendues par an, l’objectif étant 20 000 tonnes.
En obtenant une homologation, il change de nomenclature et n’est plus considéré comme un déchet, soumis à un règlement d’épandage strict mais comme un autre produit de l’agrofourniture. Sa qualité et son innocuité sont aussi garanties, l’image valorisée.
Ce type de fertilisant constitue aussi une des solutions pour régler le devenir des boues et proposer aux agriculteurs un engrais alternatif, moins cher. Un sujet qui fait l’objet de discussion dans le cadre du groupe de travail sur les déchets en vue de la préparation de la loi cadre du Grenelle de l’environnement.
La commercialisation de Granuval devrait démarrer au printemps 2009, avec environ 5 000 tonnes vendues par an, l’objectif étant 20 000 tonnes.
Olivier Leclerc, chargé du développement du Granuval, société Degrémont
« Nous avons fait une demande d’homologation sur toute culture, explique Olivier Leclerc, chargé du développement du Granuval, société Degrémont.
Nous pensons orienter 85 % du tonnage produit vers les grandes cultures : blé, colza, maïs, et sur les régions proches : Picardie, Beauce et Marne. » Les essais nécessaires à la constitution du dossier d’homologation ont été réalisés pendant deux ans par le service agronomique de la coopérative Agralys sur 250 microparcelles en partenariat avec le Cetiom et Arvalis.