Des cultures à hautes performances économiques et environnementales

26 février 2009 - La rédaction 

Comment mettre au point des systèmes de production de grandes cultures à hautes performances économiques et environnementales ? L’Institut national de la recherche agronomique, Inra, cinq instituts techniques agricoles de grande culture (Arvalis, le Cetiom, l’ITB, l’ITL, l’Unip), et deux organismes agricoles – l’Association des Chambres d’agriculture et l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques Onema – ont engagé le 24 février un programme de recherche et développement dans ce sens. Cette démarche s’inscrit dans la perspective tracée par le Grenelle de l’environnement   entend lier davantage les aspects économiques, sociaux, et environnementaux, concourant à des systèmes de production durables.

 

Pour cela, les partenaires du projet ont  tout autre acteur concerné ces enjeux. Différentes échelles sont concernées : la parcelle, l’exploitation, la filière, le bassin versant mais aussi le territoire.

Les membres du Gis veulent instaurer un fonctionnement coopératif au sein du système de recherche-développement. Le groupement assurera l’émergence et la préparation de projets, leur labellisation, développera des collaborations interdisciplinaires, mettra en place des dispositifs communs d’acquisition, de partage ou de gestion de données, la mise au point et le transfert de méthodes. Les membres principaux fondateurs s’engagent aussi à mobiliser sur leurs fonds propres des sommes pouvant atteindre plus de 600 000 euros 

 

Les quatre axes du projet

– le fonctionnement des agro-écosystèmes : influence des systèmes de culture sur les processus biologiques et écologiques, conséquences sur les performances technico-économiques et environnementales ;

– le pilotage des agro-écosystèmes : circuits d’information et processus de décision dans les exploitations, filières et territoires de grande culture ;

– les facteurs et contraintes externes influençant le comportement des acteurs : mécanismes économiques, dispositifs réglementaires, facteurs sociaux, contexte scientifique et technologique ;

– les indicateurs de performance et leur prise en compte par les acteurs : comment permettre à ces derniers d’enclencher des boucles de progrès qui intègrent l’ensemble des finalités d’une agriculture durable : économiques,

 

 

 

 

 

 

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