Depuis le 29 juillet 2021, l’association « En direct de nos fermes » créée en 2018, développe un projet innovant, avec l’appui de la chambre d’Agriculture du Vaucluse : un service de livraison de produits fermiers, proposés par les agriculteurs, à destination d’appart-hôtels et de campings, sur commande en ligne. Faisant partie du projet alimentaire territorial (PAT) du grand Avignon, l’initiative en est encore à la phase d’expérimentation. « Cet été, les livraisons ont eu lieu dans quatre établissements, mais nous nous sommes rendu compte que les délais de livraison ne coïncidaient pas forcément avec les durées de séjour des consommateurs », explique Naïs Falga, chargée du développement et de l’animation des drives fermiers de Vaucluse. Elle ajoute néanmoins que « l’initiative a plu ».
Des distributeurs automatiques de produits fermiers
« En direct de nos fermes », qui fait partie du réseau des drives fermiers de France, permet à 22 agriculteurs du département de réaliser de la vente directe via une unique plateforme en ligne. Les formes de collecte sont diverses, allant des livraisons à des entreprises, à domicile, ou encore par le biais de distributeurs automatiques. Ces derniers, plus récents, au nombre de trois, sont répartis autour d’Avignon et sur une aire d’autoroute. « Ils permettent aux agriculteurs d’économiser du temps de travail, et de toucher d’autres consommateurs de produits locaux, notamment grâce à la flexibilité horaire. Les commandes se font entre 10h et 20h et les distributeurs sont ouverts 24/24h et 7/7j », explique Naïs Falga.
Reconquérir les consommateurs qui ont afflué pendant la crise sanitaire
A l’avenir, la Chambre d’agriculture souhaite continuer à trouver des améliorations pour le projet, notamment concernant les livraisons dans des lieux touristiques. D’après Naïs Falga, un des objectifs majeurs est de « reconquérir les consommateurs qui ont afflué pendant la période de crise sanitaire, et qui sont partis depuis que le contexte s’est amélioré ». En moyenne, la quantité de commande actuelle se situe en-deçà de celle atteinte pendant le premier confinement en mars 2020.