Pour accroître l’autonomie de la France en protéines végétales, notamment dans le secteur de l’élevage, des sociétés innovent. C’est le cas d’Arbiom qui propose de convertir des résidus de bois en protéines.
Le bois, un ingrédient traçable et sans OGM
« La solution est durable et l’industrie du bois est mature, avec une traçabilité du produit. De plus cela n’entre pas en compétition avec la ressource consommable, c’est disponible toute l’année. C’est un ingrédient économique, traçable et sans OGM », explique Laura Vasselin, responsable partenariats chez Arbiom, lors d’une conférence « Enjeux protéines : tour d’horizon des alternatives pour la nutrition animale », le 17 septembre à l’occasion du Space.
Riche en protéines
Avec un procédé enzymatique, le bois est réduit en cellulose, puis en ingrédient riche en protéines, appelé Sylpro, à destination de l’alimentation humaine et animale. Le produit atteint 55 % en moyenne de taux de protéines, avec une digestibilité de 92 %.
Le projet à débuté en 2017 avec une dizaine d’acteurs européens. Il se finit en août 2021. Si pour l’heure l’aquaculture est le premier marché visé, l’alimentation des porcs pourrait être concernée.