Des chercheurs de l’Institut agronomique Inra et de la Faculté de Pharmacie de Lille travaillent sur les méthodes de biosurveillance afin d’obtenir des informations sur l’environnement, notamment la qualité de l’air. Pour cela, ils étudient l’impact de l’environnement sur certains végétaux ayant la propriété, soit de réagir très rapidement et de façon visible aux polluants, soit d’accumuler fortement les polluants présents. Leurs travaux ont abouti à la parution de quatre normes Afnor : la bio-indication de l’ozone par le tabac (norme NF X 43-900) ; la qualité globale de l’air par les lychens (norme NF X43-903) ; la bioaccumulation de contaminants atmosphériques, éléments radioactifs et contaminants organiques par les mousses (normes NF X43-902) ; et la biosurveillance active de la qualité de l’air à l’aide d’une graminée, le ray-grass (norme NF X43-901). Ces quatre normes sont maintenant discutées au niveau du Comité européen de normalisation.