L'étau se resserre autour du loup. Ségolène Royale et Stéphane Le Foll ont adoptés deux arrêtés ministériels, publiés au Journal officiel le 2 juillet 2015. Ils augmentent le nombre maximum de loups qui pourront être abattus (36 en 2015-2016 contre 24 l'an dernier) et assouplissent les conditions de tirs. Les tirs de défense seront ainsi autorisés dans les zones d'élevages où la prédation du loup est probable, même si le troupeau n'a jamais été attaqué.
Trois ONG* environnementalistes ont décidé de déposer un recours contre ces nouveaux arrêtés devant le Conseil d'État, demandant des solutions pérennes pour la coexistence entre les activités humaines et la présence de prédateurs.
*La ligue de protection des oiseaux, France nature environnement, Humanité et biodiversité