Développer les bonnes pratiques dans la filière pommes de terre

2 mars 2007 - La rédaction 
Depuis plus de dix ans, le CNIPT a initié et accompagne des démarches de progrès, qui visent deux objectifs principaux : diminution de l’impact environnemental et amélioration de la qualité. Toutes les préconisations techniques sont l’œuvre de l’Institut Technique de la Pomme de Terre, au sein d’Arvalis-Institut du végétal. Pour identifier auprès des acheteurs les pommes de terre produites selon ces bonnes pratiques normalisées, le CNIPT a mis en place un logo « Pomme de terre de France – Qualité Environnement ».

 class=BONNES PRATIQUES DE PRODUCTION ET DE STOCKAGE

La filière s’est engagée dès 1995 dans la formalisation des bonnes pratiques de production et de stockage, dans une norme AFNOR NF V 25-111, publiée en 2000. Elle sera en 2007 actualisée avec les innovations techniques et outils de décisions. Aujourd’hui, plus d’un tiers des producteurs français se sont engagés volontairement, soit plus de 50% des volumes vendus sur le marché du frais français.

Les points forts
– Prévention de l’apparition des maladies : rotations longues, destruction des tas de déchets.
– Observation des symptômes : piégeages, analyses, comptages.
– Raisonnement des interventions : modèle de modélisation mildiou, sondes irrigation…
– Prévention des endommagements des tubercules
– Analyses nitrates et résidus, température minimale de stockage
– Audit tierce partie par un organisme certificateur

 class=BONNES PRATIQUES DE RECEPTION

La réception est une étape fondamentale : elle permet d’évaluer la qualité du lot, de détecter avant stockage d’éventuels problèmes et de l’orienter au mieux sur un débouché. La norme NF V 25-112 « Bonnes pratiques de réception », aide vendeurs et acheteurs à parler le même langage qualité.

Les points forts
– Un échantillonnage représentatif du lot
– Des procédures d’évaluation, des outils et des équipements testés par Arvalis-ITPT et normalisés : échelles photographiques pour la qualité de présentation, protocoles d’analyse

 class=BONNES PRATIQUES DE COMMERCIALISATION et UTILISATION CULINAIRE

46 % des consommateurs sont attentifs aux indications culinaires inscrites sur l’emballage. Pour conserver leur confiance, toute indication sur l’emballage ou l’étiquette doit donc être appuyée sur des critères mesurés, réalisés à partir des méthodes reconnues. C’est l’objet de la charte de segmentation culinaire.

Les points forts
– Une définition précise des principales catégories d’usage : frites, vapeur, à l’eau, au four, gratin…
– Des critères techniques mesurables pour évaluer l’aptitude culinaire d’un lot : calibre, indice de délitement, indice de noircissement, indice de coloration, taux de glucose, taux de matière sèche…
 class=Démarches qualité : Pourquoi formaliser ? Pourquoi enregistrer ses pratiques ?
Formaliser ses pratiques à un instant donné permet de progresser continuellement en :
– Planifiant ses objectifs
– Enregistrant ses pratiques
– Vérifiant que ses objectifs ont bien été atteints
– Améliorant ses performances en définissant de nouveaux objectifs

Dire ce que l’on fait, faire ce que l’on dit, le prouver et progresser.

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter