Diva 2 réconcilie biodiversité, agriculture et action publique

Le programme de recherche Diva 2, portant sur la conciliation entre action publique, agriculture et biodiversité, vient d’être présenté lors d’un colloque qui s’est tenu à Rennes du 5 au 7 avril. Comment intégrer la connaissance et la gestion des espèces animales et végétales dans les pratiques agricoles ? Quelles sont les actions publiques qui préservent les paysages, les continuités écologiques et la biodiversité ? Telles sont les questions sur lesquelles s’est penché Diva 2. Quatre leviers ont été analysés sur leur capacité à protéger la biodiversité, au sein de 7 projets de recherche : Natura 200, les mesures agri-environnementales ou MAE, les appellations d‘origine protégées, les trames vertes et bleues.

Résultat, les études montrent que Natura 2000 entraîne un maintien, voire une augmentation, de la biodiversité, mais que cela nécessite d’identifier les acteurs capables de porter des actions collectives et innovantes. Les MAE nécessitent de n’inscrire dans les contrats que les résultats et les critères de contrôles liés aux pratiques. Les travaux sur les appellations d’origines montrent des différences importantes en matière de maintien de la biodiversité.

Efficacité des trames vertes
Quid des trames vertes ? Les haies, bandes enherbées, bosquets fonctionnent en tant que continuités écologiques et la recherche pourrait proposer des méthodes pour mettre en évidence des corridors semi naturels au niveau régional en couplant télédétection et modélisation spatiale.
Cette année, un troisième appel à propositions a été publié pour mener le projet Diva 3 qui viendra en appui à la politique de trame verte et bleue issue du Grenelle de l’environnement.