L’exposé a été réalisé devant une assemblée d’agriculteurs membres du réseau Farre et sur l’exploitation de Jean-Marc et Gilles Lézé, près de Cherré dans le Maine-et-Loire. En test chez les dix agriculteurs volontaires, l’option A de ce niveau 3, avec sa batterie d’indicateurs de performance environnementale portant sur la biodiversité, l’eau, la fertilisation, les produits phytosanitaires, et pour deux d’entre eux, l’option B consacrée au pourcentage de SAU (surface agricole utile) en biodiversité et à la charge d’intrants* par rapport au chiffre d’affaires.
Quatre sur dix ont réussi le test HVE
D’ores et déjà, sur les dix fermes, quatre auraient pu être certifiées HVE, toutes ont eu d’excellents résultats sur le volet biodiversité… l’effet bocage.
Point intéressant, les six qui n’ont pas le niveau sont des irrigants et pourtant ce sont eux qui ont recueillis les meilleures notes sur le thème de l’eau. De cette expérience, il ressort que certains indicateurs sont inadaptés à certaines cultures comme « demander en bilan azoté en arboriculture, comptabiliser en surface fertilisée la prairie ayant eu un apport de fumier dans le cadre d’un élevage « … et ne pas dépasser 30 % en charges d’intrants par rapport au chiffre d’affaires est très difficile, aucune des exploitations n’ y est arrivé. »
Suite à cette expérimentation, la FRSEA Pays-de-la-Loire demande que certains indicateurs soient revus afin « d’affiner le référentiel pour ne pas exclure des agriculteurs, voir des filières. » La Fédération souhaite aussi des précisions sur les guides d’interprétation pour valider certaines exigences.
* les intrants comprennent les pesticides, les engrais, les semences, les produits phytosanitaires..