Le Tribunal international des droits de la nature est composé d’un panel de juristes et de personnalités internationaux. Il statuera, les 4 et 5 décembre à Paris en marge de la COP21, sur des cas emblématiques tels que le changement climatique, les OGM, et d’autres violations environnementales.
Par cette initiative, les organisateurs* souhaitent promouvoir la mise en place de nouvelles normes internationales afin que la « justice internationale reconnaisse les crimes environnementaux comme des crimes pouvant être poursuivis et condamnés par la loi, et donc par conséquent prévenus. » Ces crimes portent un nom : l’écocide. Reconnaître le crime d’écocide serait alors donner des droits à la terre et affirmer le principe d’interdépendance entre l’homme et la nature.