Douze revendications sur les pesticides

C'est un cahier de doléances et de propositions réalisé par Générations Futures et signé par neuf associations, qui a été présenté par François Veillerette, porte-parole et fondateur de ce mouvement, le 23 mars à l'occasion du colloque Pesticides et Santé organisé au Sénat.

François Veillerette, président de Générations Futures a présenté le 23 mars, les revendications de son mouvement en lien avec neuf autres associations. A ses côtés (de droite à gauche) : Joel Labbé (sénateur Europe-Ecologie Les Verts), Fabrice Micouraud (Générations Futures), Paul François (Phytovictimes), Laurent Guillou, salarié de l'agro-alimentaire, et le professeur Charles Sultan du CHU de Montpellier.

En clôture de la semaine sans pesticides, l'objectif des associations est d'interpeller les politiques sur leurs positions au regard de la réduction des pesticides décidée dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Parmi les douze revendications : la relance du plan Ecophyto, la fin du système de dérogation pour certaines molécules dans le cadre des impasses techniques, des bandes de 100 m de largeur sans traitement à proximité des zones d'habitation, le retrait du marché des substances classées cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques de catégorie 1 à 3, la délivrance de l'autorisation de mise sur le marché de tout produit étendue aux ministère de l'Ecologie et de la Santé en plus du ministère de l'Agriculture.
Paul François, président de PhytoVictim, a de son côté insisté sur la nécessaire reconnaissance par les instances officielles de la notion de victimes des pesticides.
Présent à la conférence et au colloque, le professeur Charles Sultan du CHU de Montpellier, milite pour la mise en place du principe de précaution sur les pesticides en écho d'une autre des revendications du cahier de doléances : « que 100 % des fermes non bio du territoire soient en mode de production intégrée d'ici à 2022. ».