principe de la gazéification, avec un échangeur air-air. Il a été mis au point par Jean-Luc Thirion, entrepreneur local. Dans le brûleur, le bois solide (provenant des haies de charme de l’exploitation) est transformé en gaz. La chaleur produite lors de leur combustion est transférée à un second circuit d’air – indépendant – qui chauffe le bâtiment.
Des conséquences avantageuses
Thierry Joinnault constate par ailleurs une diminution de l’hygrométrie dans son bâtiment : elle est passé de 70% à 45-50% grâce à ce mode de chauffage ; ce qui permet de diviser par deux le volume de paille utilisé en litière. Quant à la température, elle est beaucoup plus homogène ; la mortalité des poussins a baissé de 20 à 40%, et leur croissance est proche de l’optimum. Autre effet positif : une réduction conséquente du montant de l’assurance, car les risques d’incendie et d’intoxication ont baissé.
En trois ans, cet aviculteur a rentabilisé son investissement initial de 25 000 euros (le département l’avait aidé à hauteur de 35%).
Ce système pourrait séduire d’autres aviculteurs, mais également des serristes. Depuis février, le gouvernement peut accorder une participation financière de 40% sur un montant global de 40 000 euros.