Au mois de juin, Carrefour annonçait le déploiement de l’Eco-score sur son site d’achats en ligne, pour les produits alimentaires commercialisés sous marques nationales et marques distributeurs. L’enseigne propose un premier bilan de cette expérience à travers deux études menées auprès d’un échantillon représentatif de ses clients.
Susceptible de changer les habitudes
Les conclusions, rendues publiques le 30 novembre, montre que 88 % des sondés voient l’Eco-score comme une « mesure positive ». La même expérimentation révèle que huit sondés sur dix (79 %) considèrent que l’Eco-score pourrait les inciter à revoir leurs habitudes pour privilégier des choix plus responsables.
Cap sur le Planet-score
Pour autant, les consommateurs interrogés ne prennent pas forcément pour argent comptant le verdict de cet affichage : dans 37 % des cas, ils s’étonnent de l’information proposée, et 72 % d’entre eux se disent demandeurs de détails sur la méthodologie de calcul de ce score. Et quand ce calcul leur est expliqué, ils ont à redire sur les critères mis en avant par l’Eco-score : selon eux, le bien-être animal, la présence de pesticides et le mode d’élevage devraient être davantage valorisés.
Carrefour compte aller plus loin dans ses expérimentations de notation environnementale en analysant la faisabilité technique et la compréhension du Planet-score, un affichage déjà testé par neuf enseignes, sur 150 produits.
Bonjour, merci pour cet article très clair. Je pilote l’équipe Planet-score et vous apporte les précisions suivantes : le Planet-score est actuellement déjà évalué sur plus de 2000 produits alimentaires (et non 150). Plus d’une cinquantaine d’entreprises nous ont envoyé leur données réelles de produits très variés, et nous calculons et délivrons les scores avec un contrôle de qualité des données très élevé. Ce contrôle qualité robuste n’est pas possible quand on fait des scorings massifs sans données réelles ou sur la base de données hétérogènes produisant par exemple des “Eco-scores” différents pour le même produit le même jour sur différentes appli. Ceci ne se produit pas avec l’évaluation Planet-score, qui est réellement exigeante sur les données fournies et sur le contrôle des résultats. La méthode Planet-score inclut par ailleurs les dimensions qui s’avèrent manquer radicalement dans l’Eco-score selon les consommateurs, et qui sont de manière évidente : les pesticides, et le bien-être animal. Comme l’indique vote article, et comme l’ont montré également nos tests consommateurs, ces dimensions sont extrêmement attendues sur l’étiquette environnementale, et le Planet-score intègre ses préoccupations et les montre en toute transparence.
Bonjour, merci pour cet article très clair. Je pilote l’équipe Planet-score et vous apporte les précisions suivantes : le Planet-score est actuellement déjà évalué sur plus de 2000 produits alimentaires (et non 150). Plus d’une cinquantaine d’entreprises nous ont envoyé leur données réelles de produits très variés, et nous calculons et délivrons les scores avec un contrôle de qualité des données très élevé. Ce contrôle qualité robuste n’est pas possible quand on fait des scorings massifs sans données réelles ou sur la base de données hétérogènes produisant par exemple des “Eco-scores” différents pour le même produit le même jour sur différentes appli. Ceci ne se produit pas avec l’évaluation Planet-score, qui est réellement exigeante sur les données fournies et sur le contrôle des résultats. La méthode Planet-score inclut par ailleurs les dimensions qui s’avèrent manquer radicalement dans l’Eco-score selon les consommateurs, et qui sont de manière évidente : les pesticides, et le bien-être animal. Comme l’indique vote article, et comme l’ont montré également nos tests consommateurs, ces dimensions sont extrêmement attendues sur l’étiquette environnementale, et le Planet-score intègre ses préoccupations et les montre en toute transparence.