Le panier d'indicateurs pour évaluer la progression du plan Écophyto, en discussion depuis fin 2015, est entériné. A côté du Nodu (Nombre de doses unitaires) et d'un indicateur de pression parasitaire, il intègre un indicateur à quatre composantes : recherche-innovation, conseil-développement, diagnostic agro-écologique et évolution de la quantité utilisée.
30 M€ supplémentaires par an
Quant au dispositif des certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP), il sera mis en œuvre au 1er juillet 2016, comme prévu. Dans ce cadre, l'indicateur de référence pour évaluer la réduction des phytosanitaires est fondé à la fois sur la diminution du recours aux produits et sur la promotion d'actions innovantes, faciles à déployer.
Au niveau des moyens de développement du plan : 30 millions d'euros supplémentaires par an ont été accordés, portant l'enveloppe à 71 millions d'euros. Elle ira en priorité aux actions engagées collectivement. Pour Stéphane Le Foll, c'est un moyen de soutenir l'investissement et d'améliorer l'utilisation des produits phytosanitaires. Les actions relatives aux effets sur la santé des travailleurs seront renforcées. Un appel à projets sur la recherche et l'innovation sera prochainement lancé.