Deux ans après la parution du rapport de la FAO «Livestock Long Shadow», qui dressait un bilan assez sombre des impacts de l’élevage sur l’environnement et le climat, le Conseil général de l’agriculture invitait le 15 mai dernier, une large assemblée à venir écouter, sur ce sujet, des experts de la FAO et des instituts de recherche et de développement français.
Ce rapport, dont l’objectif est d’alerter et d’accompagner la mise en place de mesures politiques rapides, a eu le mérite de susciter le débat dans de nombreux pays, en posant les enjeux mondiaux du 21e siècle pour le secteur de l’élevage : répondre à une demande croissante de produits animaux tout en réduisant la pression sur les ressources et l’environnement. Mais, comme le rappelle Samuel Jutzi, directeur de la division des productions animales à la FAO, il ne s’agit pas de militer contre l’élevage qui « est incontournable dans lutte contre la faim et dans les systèmes de culture mondiaux, surtout dans un contexte de hausse des prix des matières premières et de l’énergie ». Selon Samuel Jutzi, «ce rapport a été largement relayé par les médias et utilisé de façon partisane par les groupes de pression, de façon souvent raccourcie en comparant l’élevage aux transports ou encore en occultant la complexité du problème. Il faudra à l’avenir collaborer avec les médias pour maintenir l’intégrité du message. »
Ce rapport, dont l’objectif est d’alerter et d’accompagner la mise en place de mesures politiques rapides, a eu le mérite de susciter le débat dans de nombreux pays, en posant les enjeux mondiaux du 21e siècle pour le secteur de l’élevage : répondre à une demande croissante de produits animaux tout en réduisant la pression sur les ressources et l’environnement. Mais, comme le rappelle Samuel Jutzi, directeur de la division des productions animales à la FAO, il ne s’agit pas de militer contre l’élevage qui « est incontournable dans lutte contre la faim et dans les systèmes de culture mondiaux, surtout dans un contexte de hausse des prix des matières premières et de l’énergie ». Selon Samuel Jutzi, «ce rapport a été largement relayé par les médias et utilisé de façon partisane par les groupes de pression, de façon souvent raccourcie en comparant l’élevage aux transports ou encore en occultant la complexité du problème. Il faudra à l’avenir collaborer avec les médias pour maintenir l’intégrité du message. »