Les propositions de la Convention citoyenne pour le climat, transmises le 21 juin au Président la République, avaient inquiété le secteur agricole. La réponse d’Emmanuel Macron était donc vivement attendue. Son discours, prononcé le 29 juin, n’a pas rassuré. Ce dernier a en effet confirmé qu’il retenait 146 des 149 propositions de la Convention. Les mesures laissées de côté – trois « jokers » étaient prévues – concernent la taxe de 4 % sur les dividendes des entreprises, la limitation à 110 km/heure et la modification du préambule la Constitution. Les propositions liées au secteur agricole seront donc de fait transmises au Gouvernement, au Parlement ou soumises à referendum. Des groupes de travail permettront d’associer les membres de la Convention à la concrétisation de ces propositions.
Souveraineté alimentaire et accords internationaux
Ne s’aventurant pas sur les sujets glissants de l’utilisation des pesticides, par exemple, Emmanuel Macron a fait mention du sujet agricole à travers la question de la souveraineté alimentaire : « Nous devons renforcer notre capacité à produire des protéines, pour réduire nos importations. » Annoncé depuis près d’un an, le Plan protéines du Gouvernement devrait être présenté, selon le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, à la rentrée. Au niveau international, le Président a assuré « qu’aucun accord ne sera signé avec des Etats ne respectant pas l’accord de Paris ». En ce qui concerne le Ceta, l’accord de libre-échange entre l’UE et le Canada, mis en place de manière transitoire actuellement, ce dernier a affirmé que si des évaluations montraient qu’il n’était pas conforme à l’Accord de Paris, « [il serait] le premier à proposer qu’on l’abandonne ».
Une enveloppe de 15 milliards d’euros
Le dynamisme et la qualité de vie dans les territoires ont été également été abordés. « Le développement des circuits courts et la sanctuarisation des terres agricoles y contribuent. Vous voulez allez plus loin pour atteindre le zéro artificialisation nette, allons-y », a ainsi déclaré le Président. Quant à la notion d’écocide, qui avait provoqué de nombreux remous suite à la proposition de l’inscrire dans la réglementation, Emmanuel Macron s’est dit favorable à l’étude de la manière dont celle-ci pourrait être intégrée au droit français, « mais pas dans la rédaction proposée ». 15 milliards d’euros seront injectés sur deux ans pour assurer cette transition du modèle économique.
Encore de belles paroles de Macron !!,mais quand on voit comment il tourne aussi facilement sa veste ( glyphosate ,entre autres ) ,on ne peut que rester trés réservé et interrogatif ……
Des paroles , il faut bien , mais nous voulons surtout des actes pour pouvoir accorder notre confiance .
Encore de belles paroles de Macron !!,mais quand on voit comment il tourne aussi facilement sa veste ( glyphosate ,entre autres ) ,on ne peut que rester trés réservé et interrogatif ……
Des paroles , il faut bien , mais nous voulons surtout des actes pour pouvoir accorder notre confiance .