L’avis d’Olivier Gloker, délégué régional de l’Apecita pour la région Ile de France
Le diplôme le plus courant dans les lycées agricoles est le BTS Analyse et conduite des systèmes d’exploitation qui forme au métier d’agriculteur ou de conseiller agricole. Les compétences environnementales demandées par les employeurs de ces diplômés concernent surtout la législation : mesures agro-environnementales de la Pac, mises aux normes…
A côté de cela, trois diplômes destinent particulièrement aux métiers de l’environnement. Il s’agit des BTS gestion et protection de la nature, gestion et maîtrise de l’eau et gestion forestière. Pour le premier, les employeurs potentiels sont des organismes publics ou para-publics comme par exemple, les parcs naturels ou les communautés de commune. Ils manquent souvent de fonds pour financer les postes. De plus, beaucoup de recrutement se font par concours. Dans le domaine de l’eau, les données sont variables selon la spécialisation choisie. La première, Etudes et projets d’aménagements hydrauliques urbains et agricoles est porteuse mais elle intéresse peu les jeunes. Contrairement à celle sur la Gestion des services d’eau et d’assainissement. Cette voie est très plébiscitée mais les employeurs potentiels, les sociétés gestionnaires des réseaux d’eau, sont peu nombreux. La spécialisation Maîtrise de l’eau en agriculture et en aménagement est peu connue et souffre de la concurrence du BTS Métiers de l’eau de l’Education nationale. Enfin, les recrutements dans le secteur de la forêt se font beaucoup par l’intermédiaire du bouche-à-oreille, car c’est un petit milieu, très secret.