Question :
La notion de bénéfice-risques, comme en pharmacie, s’introduit déjà au niveau des commissions d’homologation des produits de phytopharmacie : l’homologation d’un produit n’est plus une prérogative du seul ministère de l’Agriculture. Les commissions sont aujourd’hui constituées, non des seuls agronomes, mais aussi de médecins, de spécialistes de l’écologie et d’économistes : c’est une révolution – et un vrai progrès !
Question : Bernard Sargis : Prenons un exemple. Nous avons signé un partenariat avec
Question : Bernard Sargis : Nous avons l’intention de proposer cette solution à nos agriculteurs qui partagent, d’ailleurs, les mêmes préoccupations que nous ! Car eux, qui sont dans la réalité quotidienne, aspirent souvent à des solutions plus pérennes. L’enquête réalisée sur plusieurs années consécutives, par un organisme indépendant,Question : Bernard Sargis : Non. Nous avons dû faire, en coopération comme je vous l’ai dit avec Arvalis, des études nombreuses et approfondies. Celles-ci s’avérant positives, nous avons ensuite dû régler avec Goëmar, le problème de la compétitivité de Iodus, de manière à ce que les agriculteurs trouvent aussi un avantage financier au changement proposé. Cette société a accepté, dans son souci de promouvoir un nouveau concept dans lequel elle a foi depuis longtemps (ses recherches ont commencé il y a quinze ans…), de ne pas introduire dans le calcul de son prix de revient le coût, fort élevé, de sa recherche.Question : Bernard Sargis : En effet. Après avoir visité cette société à Saint-Malo et avoir rencontré ses chercheurs, nous avons ensemble imaginé un partenariat, notamment sur les nouveaux vaccins concernant d’autres cultures. Car nous avons les moyens d’offrir à Goëmar de grandes possibilités d’expérimentation dans notre ferme du Chaumoy. Nous yla recherche. D’autres idées ont été débattues, qui pourraient éventuellement se concrétiser à moyen terme.
Question : Bernard Sargis : Ce serait prématuré. Reparlons-en dans quelques mois…