Selon le Conseil national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale (Cnopsav), le cas de vache folle détecté dans les Ardennes est un cas isolé d'ESB classique, « pas inquiétant » pour la santé humaine. Par ailleurs, ce cas ne change par le dispositif d'épidémiosurveillance de la maladie.
Peu d'impact sur le commerce international
Les impacts à l'exportation devraient être mineurs : les recommandations internationales reconnaissent comme équivalents les statuts « à risque négligeable » et « à risque maîtrisé », auquel la France a été rétrogradée, dès lors qu'il y a un retrait des matériels à risques spécifiés, MRS. L'Afrique du Sud est le seul pays dont le certificat sanitaire exige le statut « à risque négligeable ». La France est susceptible de recouvrer ce statut en 2022.
Enquête sur l'origine du cas détecté
D'où vient ce cas ? A ce stade, l'enquête ne permet pas d'en expliquer l'origine. La transmission maternelle semble peu probable, puisque le résultat au test de la mère était négatif. Il peut s'agir d'une forme sporadique ayant un même profil qu'un cas d'ESB classique. Mais généralement cette situation est découverte sur des animaux plus âgés, indiquent les experts. Quant à l'exposition alimentaire, elle est peu justifiée : depuis 2002, il est interdit de nourrir des ruminants avec toutes protéines animales. De plus, une contamination croisée liée à la présence de résidus dans l'environnement a été écartée.