Les États généraux de l’alimentation, actuellement en cours, offrent une fenêtre privilégiée pour faire des propositions aux pouvoirs publics. La Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna), et la Fédération de la région Auvergne pour la nature et l’environnement (Frane) ne veulent pas rater le créneau. Elles ont mobilisé leurs sympathisants pour l’occasion.
1076 d’entre eux ont été consultés. Très majoritairement (98 %) prêts à changer leurs habitudes alimentaires pour une juste rémunération des agriculteurs, ils souhaitent prioritairement des produits sains, de qualité, préservant l’environnement et le bien-être animal. Par ailleurs, la création d’un écolabel équitable est une solution susceptible de les séduire.
Un appétit certain pour plus d’informations
Pour se nourrir en toute sécurité, les répondants au sondage font majoritairement (78,8 %) confiance aux produits fermiers issus de l’agriculture biologique et marquent inversement une défiance très importante (87,8 % d’entre eux) aux plats préparés des grandes marques de distribution.
Face à la diversité des approches en agriculture, les consommateurs interrogés estiment « bien connaître » l’agriculture raisonnée, biologique ou conventionnelle, un peu l’agro-écologie et très peu la HVE, Haute valeur environnementale. Dans tous les cas, ils manifestent le désir d’avoir plus d’informations.
Enfin, concernant la transition écologique et économique de nos assiettes, les répondants au sondage font globalement confiance pour y parvenir aux agriculteurs et aux consommateurs eux-mêmes, mais fort peu aux organisations agricoles, aux pouvoirs publics et aux politiques.
D.R.