surpris tout le monde. Pas facile, alors, de s’organiser.
Quand la maladie est arrivée, la FRGDS Bourgogne a monté en urgence un site Internet d’informations et nous suivions l’évolution de l’épidémie par les remontées des éleveurs auprès des DDSV et des directions départementales vétérinaires. Nous avons eu la tête dans le guidon : chaque structure s’est organisée individuellement, comme elle a pu. Le manque de concertation s’est fait ressentir cette année lors de la campagne de vaccination. Les éleveurs demandaient à disposer des vaccins pour aller plus vite. Il y a eu une guerre avec les vétérinaires, dans laquelle tout le monde a perdu du temps et de l’énergie. Ces derniers ont finalement remporté la bataille, mais en y laissant des plumes : les relations sont toujours tendues entre les deux parties, ce qui est un handicap pour le bon fonctionnement du réseau de surveillance.
Nous essayons de mettre en place un observatoire régional sanitaire. Il faut disposer de ce type d’outils et mutualiser nos moyens. Il faudrait aussi que l’État clarifie rapidement sa position sur la prochaine campagne car nous l’organisons dès septembre. Nous ne savons toujours pas si nous nous orientons vers une vaccination obligatoire ou non. »