Etiquetage d’origine de la viande : Interbev, le Comenvi et l’UGPVB insistent

30 janvier 2014 - La rédaction 

Depuis un an et le scandale dit « des lasagnes chevalines » impliquant la société Spanghero, Interbev, l'Interprofession Bétail et Viande, rappelle régulièrement son souhait de voir étiquetée sur les emballages l'origine des viandes fraiches utilisées comme ingrédient dans les plats cuisinés. Dans son insistance auprès des institutions européennes pour faire évoluer la réglementation, Interbev affirme, par un communiqué daté du 29 janvier, son soutien à la demande récente de la Commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire du Parlement européen (Comenvi) « de rendre obligatoire l'étiquetage de l'origine (né, élevé, abattu) par pays sur la viande commercialisée, qu'elle soit fraîche ou incorporée en tant qu'ingrédient dans les plats cuisinés. » Sur le même front, l'UGPVB, union des groupements de producteurs de viande en Bretagne, a fait savoir qu'elle attendait une prise de position « vigoureuse » de la France, exigeant « la transparence en matière d'information du consommateur, mais aussi la valorisation des produits » via cet étiquetage.

Le 4 décembre, les experts des Etats membres de l'UE ont adopté une proposition de la Commission européenne concernant l'étiquetage obligatoire de l'origine de la viande fraiche, qu'elle soit porcine, ovine, caprine et de volaille, fraiche ou congelée. Cette réglementation ne concerne pas les plats préparés.

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