« Aujourd'hui, nous ne sommes pas capables de profiter du progrès génétique » affirme Edouard Baranger (Arvalis – Institut du végétal) le 14 avril 2016.
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Produire une bière identique au cours du temps contraint la conduite des exploitations céréalières. Le taux protéique de l'orge est déterminant pour la qualité de la bière : plus il est homogène, plus les industriels peuvent répondre à la demande des consommateurs. La marge de manœuvre est réduite : la sélection variétale et la gestion de la fertilisation azotée sont les seuls facteurs modelables.
Pour Arvalis – Institut du végétal, les limites en termes de fertilisation azotée fixées par la directive nitrate « brident » le potentiel de la culture. « Aujourd'hui, nous ne sommes pas capables de profiter du progrès génétique », explique Edouard Baranger, d'Arvalis – Institut du végétal lors d'un colloque organisé le 14 avril 2016. Le dépassement des doses est cependant possible s'il est justifié par l'utilisation d'outils de raisonnement. L'institut travaille au perfectionnement de ces outils de pilotage ainsi qu'à l'amélioration de l'efficacité des engrais azotés minéraux.
En France, 1 600 000 hectares sont dédiés à la culture de l'orge brassicole, soit 17 % de la surface céréalière.