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Alain Prost a présenté le 26 septembre le rapport qui lui avait été confié par Thierry Breton, ministre de l’Economie et des Finances, sur le soutien au développement de la filière Flex fuel, bio éthanol E85. En clair, un carburant contenant 85 % d’éthanol d’origine agricole. Il conclut à l’intérêt de développer ce carburant vert sous réserve de respecter dix propositions. 
Parmi elles, outre une fiscalité appropriée, la signature d’une charte prévoyant l’engagement réciproque de tous les acteurs de la filière. Si les constructeurs doivent proposer des véhicules adaptés dès 2007, les distributeurs de carburants devront installer 500 “pompes vertes” d’ici fin 2007. Au niveau de la production, l’industrie de l’éthanol doit s’engager à accompagner le développement de la demande en fournissant les volumes attendus aux meilleures conditions économiques. A cette occasion, le ministre de l’Agriculture a rappelé que 400 000 ha sur les 10 millions d’hectares cultivés en céréales et betteraves permettent de satisfaire l’objectif d’incorporation de 7 % de biocarburants en 2010 pour la filière essence. “Notre potentiel de production de bioéthanol à partir de céréales, de betteraves, voire d’alcool vinique est donc très important et ne menace en rien nos besoins prioritaires pour l’alimentation humaine”, indique Dominique Bussereau, affirmant que la ferme France a la capacité d’approvisionner le marché sans recourir à des importations.
Parmi elles, outre une fiscalité appropriée, la signature d’une charte prévoyant l’engagement réciproque de tous les acteurs de la filière. Si les constructeurs doivent proposer des véhicules adaptés dès 2007, les distributeurs de carburants devront installer 500 “pompes vertes” d’ici fin 2007. Au niveau de la production, l’industrie de l’éthanol doit s’engager à accompagner le développement de la demande en fournissant les volumes attendus aux meilleures conditions économiques. A cette occasion, le ministre de l’Agriculture a rappelé que 400 000 ha sur les 10 millions d’hectares cultivés en céréales et betteraves permettent de satisfaire l’objectif d’incorporation de 7 % de biocarburants en 2010 pour la filière essence. “Notre potentiel de production de bioéthanol à partir de céréales, de betteraves, voire d’alcool vinique est donc très important et ne menace en rien nos besoins prioritaires pour l’alimentation humaine”, indique Dominique Bussereau, affirmant que la ferme France a la capacité d’approvisionner le marché sans recourir à des importations. 
