Fin des sacs plastiques : une ouverture pour le bioplastique

5 avril 2016 - La rédaction 
Dans le cadre de l'interdiction des sacs plastiques, prévue par la transition énergétique, un décret précisant les conditions de fabrication des sacs biosourcés compostables a été publié le 31 mars. Les acteurs de la filière se préparent à la demande future.

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La teneur biosourcée minimale des sacs va augmenter progressivement jusqu'à 2025.

Les sacs plastiques de caisse à usage unique seront interdits à partir du 1er juillet 2016 et les sacs destinés aux fruits et légumes à partir du 1er janvier 2017. Ils seront remplacés par des sacs biosourcés et compostables en compostage domestique. Un décret a été publié le 31 mars, dans le cadre de la loi de transition énergétique.

La teneur biosourcée minimale des sacs augmentera dans le temps. Elle sera dans un premier temps de 30 % à partir du 1er janvier 2017, puis 40 % en 2018, 50 % en 2020 et 60 % à partir de 2025. Selon le ministère de l'Écologie, le développement des sacs plastiques biosourcés permettra de créer 3000 emplois en France.

12 000 tonnes d'amidon
2,6  milliards  de  sacs  à  usage  unique  sont  actuellement  fabriqués  dont 1 milliard pour les fruits et légumes, et 1,6 milliard de sacs de caisse. Ce qui représentera, avec une teneur biosourcée de 30 %, 12 000 tonnes d'amidon et 35 000 tonnes de matière première végétale.

Le Club Bio-plastiques, qui regroupe l'ensemble des acteurs de la filière française du plastique biodégradable d'origine végétale, se réjouit de la publication du décret. « Il ouvre des perspectives concrètes qui permettent à la filière d'investir dans les outils de production pour répondre à la demande future », indique un communiqué du 31 mars.

 Les industriels assurent qu'ils seront prêts pour le 1er janvier 2017. Certains ont pris les devants. La société spécialisée dans les sacs d'emballage, Sphère, et l'alliance Publiembal-Artembal ont annoncé le 31 mars la création de Végéos, une structure qui commercialisera des sacs biosourcés.

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