France : les 20 principaux événements sportifs deviennent éco-responsables

Les événements sportifs constituent la vitrine d'un pays… et de ses engagements, notamment en matière de développement durable. Conscients de leur rôle d'exemplarité, les organisateurs des vingt plus grands événements sportifs internationaux en France ont signé le 12 janvier les « quinze engagements éco-responsables des événements sportifs » au ministère des Sports.

Derrière Tony Estanguet, co-président du Paris GIP 2024, les signataires des “quinze engagements éco-responsables des événements sportifs” font le signe de l'Accord de Paris.

Le texte, rédigé à l'initiative de Thierry Braillard, secrétaire d'État aux sports, et à celle du directeur général de WWF France Pascal Canfin, pose des objectifs chiffrés en termes de réduction de l'impact des transports, du respect des sites naturels, des consommations d'énergie et d'eau, d'accessibilité aux handicapés, de parité, de réduction des déchets… Et place en premier le critère de l'alimentation responsable.

50 % minimum d'alimentation responsable à partir de 2019    
Les signataires disposent d'une marge de trois ans pour atteindre les objectifs chiffrés annoncés par le texte. Ainsi, si en 2017, la part minimum d'alimentation responsable s'élève à 15 %, le seuil sera placé à 30 % en 2018 puis à 50 % en 2019. La WWF qualifie de responsables les aliments certifiés « par ordre de préférence bio, haute valeur environnementale, Bleu blanc cœur, Label rouge, AOP », qui sont de saison et proviennent de la région ou, à défaut, de France. Une annexe décrit ces exigences pour chaque catégorie de produits.

Réduire de 25 % les déchets en 2019 et valoriser autrement 60 % du reste
Au-delà de ces recommandations concernant la qualité de l'alimentation, le texte d'engagement éco-responsable implique lutte contre le gaspillage et réduction des déchets. Les signataires ont ainsi promis de transmettre les invendus à des associations locales ou banques alimentaires, voire d'organiser des événements type disco soupe pour utiliser les produits non-consommés.

Les aliments résiduels seront réorientés vers une collecte de biodéchets, puis compostés ou méthanisés. Enfin, les organisateurs d'événements signataires du texte devront en 2019 avoir réduit de 25 % leurs déchets et recycler, réutiliser ou valoriser 60 % des déchets restants.