Le MNLE s’inscrit dans une perspective de négociations à l’occasion du Grenelle de l’environnement, « sans illusion ni a priori ». Pour ce faire, le mouvement avance 68 propositions. Comme le précise François Cosserat, président du MNLE, « ces propositions sont destinées à l’intelligence collective et individuelle en souhaitant qu’elles soient enrichies par le débat. Elles sont volontairement positives. On n’y trouve par exemple ni condamnation explicite des OGM ni demande de moratoire. Nous sommes pourtant partisans de l’interdiction de la culture en plein champ des plantes génétiquement modifiées (PGM). Mais ce sont les pratiques intensives qu’il faut transformer. Nos propositions pour une agriculture écologiquement intensive vont au-delà de l’interdiction des PGM ».
François Cosserat, président du Mouvement national de lutte pour l’environnement.
Pour François Cosserat, « les pratiques agricoles sont aujourd’hui écologiquement inadaptées. Une désintensification réfléchie est nécessaire ». Pour y parvenir, la voie réglementaire ne doit pas être prépondérante car elle n’est pas la plus efficace. En ce sens, le MNLE prône « un développement durable solidaire, souhaité et partagé ».