« J’achète ce qui est bon moi et bon pour la planète ». Voici comment raisonnent désormais un nombre croissant de jardiniers amateurs, soit plus 30 %, lorsqu’ils franchissent le seuil d’une jardinerie. Le développement durable est l’enjeu du XXIe siècle et doit être porté par tous les maillons de la chaîne, fournisseurs, distributeurs, utilisateurs. Aussi le réseau de distribution « loisir vert » Gamm vert, issu de la coopération agricole, s’engage dans cette voie. L’enseigne a consigné ses nouveaux axes de travail dans une charte du développement durable.
Engagements qui se traduiront notamment dans le référencement des articles, dans les conseils, dans le fonctionnement et l’équipement des magasins. Bérangère Lamboley, responsable marketing, livre quelques exemple : « Nous souhaitons travailler avec des fournisseurs concernés par l’impact de leur activité sur l’environnement.
Nous allons établir une cartographie des risques par famille de produits jardins. Et quand il y aura un risque nous saurons expliquer pourquoi. Nous renforçons aussi la gamme de produits biologiques et d’outils privilégiant les méthodes naturelles comme le désherbage thermique. Fin mars, nous utiliserons des sacs biodégradables et compostables. Nous soutenons aussi la biodiversité, les producteurs locaux ». D’ailleurs dans certains magasins de taille importante, un espace produits du terroir est d’ores et déjà proposé. Gamm vert est aussi partenaire de l’association Noé conservation qui œuvre pour la préservation de la biodiversité et notamment des papillons. « Les actions menées pour restaurer les réserves naturelles de ces insectes valent aussi pour les jardins, nous avons donc décliné les 10 engagements à destination du jardinier », souligne Arnaud Creth, P.-d.g. de l’association. Gamm vert emploie 2 200 personnes majoritairement en milieu rural, compte 747 magasins et touche 8,6 millions de foyers.