Le monde agricole, dans sa majorité, a marqué son fort mécontentement. « Trop c’est trop, le contrat est rompu ! » Philippe Pinta, président d’Orama a été solennel lorsqu’il s’est adressé à Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, ce 20 septembre, à l’occasion du congrès des producteurs de grandes cultures, à Tours.
Incompréhensible pour les producteurs présents, y compris pour les membres d’Orama qui représentent la FNSEA dans les travaux du Grenelle de l’environnement. Les déclarations de Michel Barnier, copieusement hué, n’y ont rien fait. Le ministre de l’Agriculture a affirmé que « la question des OGM n’est pas tranchée au moment où je vous parle », soulignant que le processus de consultation du Grenelle se poursuivait et, qu’à son terme, le président de la République prendrait sa décision. En attendant, rien de changé sur un plan légal…
« Aujourd’hui ce sont les OGM, demain les pesticides et après les biocarburants ? », s’est exclamé Philippe Pinta, traduisant le désarroi des producteurs de grandes cultures.