– un pâturage par les brebis qui permet de garder un milieu vivant, ouvert et plus varié, favorable notamment à la préservation du Pipit rousseline.
– l’utilisation de mélanges de semences pour les prairies temporaires qui permet d’avoir un meilleur équilibre sur la parcelle et d’utiliser ainsi moins de produits phytosanitaires.
– le maintien des arbres morts sur place et des tas de pierres favorables aux oiseaux cavernicoles.
– certains bords de champs sont travaillés mais non semés en raison de la faible profondeur du sol et permettent ainsi la survie d’une flore messicole telle que l’Adonis couleur de feu.
Comme le précise Gabriel Gely, ce partenariat a eu l’avantage de « renforcer nos connaissances environnementales ». Mais son désir le plus fort était « de trouver les bons réflexes et le désir véritable de s’engager pour la biodiversité ». C’est la raison pour laquelle Gabriel Gely travaille actuellement à mettre en place un plan de gestion visant à améliorer les points faibles de son exploitation en matière de biodiversité. Ce plan repose notamment sur la restauration d’une ancienne lavogne (mare naturelle), l’eau ayant une importance majeure sur des milieux secs tels que les causses. Dès l’année prochaine les travaux seront engagés et ainsi la lavogne servira l’été aux brebis et à la biodiversité du Causse. Par ailleurs, une haie va également être plantée.
Le pâturage des brebis sur les parcours permet de limiter l’embroussaillement.
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La lavogne sert à l’abreuvement des brebis et participe à la préservation de la biodiversité du Causse. |
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