Chose promise, chose due. Conformément à l’annonce d’Emmanuel Macron du 9 octobre 2018, le gouvernement a présenté, le jeudi 22 novembre, « une start-up d’État pour accompagner la sortie du glyphosate d’ici fin 2020. » Sous la forme d’un site internet, www.glyphosate.gouv.fr, cette « start-up » vise à recueillir, compteurs et témoignages à l’appui, le nombre d’agriculteurs ayant renoncé au glyphosate ou engagés sur cette voie. Pour les autres, l’idée est de venir y piocher des conseils afin d’accélérer la diffusion des bonnes pratiques et la dynamique de changement. Les données seront consultables par département.
Les syndicats agricoles ironisent
Dans une actualité particulièrement chargée, ce lancement n’a pas suscité de grandes réactions. Les syndicats agricoles n’en ont pas moins réagi. « Cette nouvelle « appli » n’apporte aucune des réponses concrètes attendues ! », pestent la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et Jeunes agriculteurs (JA) dans un communiqué daté du 23 novembre. Les deux structures regrettent par ailleurs que ce site ait été construit « sans aucune concertation avec les premiers acteurs de terrains que sont les agriculteurs. »
Suite à l’ouverture du site https://t.co/5u5ryiefQo , je vous propose un #thread qui appelle au retour à la raison et à la #RigueurScientifique sur ce dossier.
Une sorte de bouteille à la mer avant le naufrage de notre #agriculture 🇫🇷— Agritof80 (@agritof80) 26 novembre 2018
D’une manière générale pour mettre moins de pesticides, développer
la recherche sur les biotechnologies.
Quant au glyphosate, avant de l’interdire, faute de nouvelles molécules, le bon sens serait dans un premier temps de réglementer les pratiques d’utilisation.
Après 22 ans d’expérience en agriculture de conservation, son application est incontournable les jours précédant les semis.
D’une manière générale pour mettre moins de pesticides, développer
la recherche sur les biotechnologies.
Quant au glyphosate, avant de l’interdire, faute de nouvelles molécules, le bon sens serait dans un premier temps de réglementer les pratiques d’utilisation.
Après 22 ans d’expérience en agriculture de conservation, son application est incontournable les jours précédant les semis.