Les représentants des États membres, réunis en comité dédié le 9 novembre, n’ont toujours pas trouvé d’accord sur le glyphosate. Seuls 14 pays ont approuvé la proposition de la Commission européenne de renouveler l’autorisation de la molécule pour cinq ans. Ce qui ne permet pas d’atteindre la pondération démographique nécessaire, soit 65 % de la population de l’Union. La France avait annoncé sa volonté de voter contre, souhaitant un renouvellement de seulement trois ans.
L’avenir de la molécule, en Europe, se décidera en comité d’appel le 27 novembre. La Commission européenne compte sur ce comité, qui réunit des représentants des États membres à un « niveau politique supérieur », pour trouver un consensus. Car elle ne souhaite pas à avoir à assumer seule le devenir de la molécule, alors que l’approbation actuelle du glyphosate expire au 15 décembre.