Les militants de Greenpeace devant le siège de InVivo, le 12 mai à Paris.
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Un mur de bidons symbolisant les pesticides vendus par le groupe a été construit sur le trottoir de l'avenue de la Grande Armée, et des militants ont déployé une banderole sur la façade du bâtiment accusant le président et le directeur général d'InVivo. « La vocation d'une coopérative agricole comme InVivo est d'être au service des agriculteurs, pas de les empoisonner avec des pesticides », a précisé l'ONG dans un communiqué. La veille, Greenpeace publiait un rapport intitulé « Santé, les pesticides sèment le trouble ». L'ONG se positionne du côté des agriculteurs, regrettant que « ceux qui nous nourrissent souffrent autant de l'usage intensif des pesticides », et soient « privés de solutions alternatives qui préserveraient leur santé et celle des Français. »
Le collectif Sauvons les fruits et légumes dénonce de son côté une approche « biaisée » du lien entre pesticides et santé des agriculteurs et apporte dans un communiqué des précisions scientifiques sur ce thème (lire le communiqué).