lls sont scientifiques, médecins, écrivains, architecte, universitaires, philosophes .. Ils sont dix-sept au total à être répartis au sein des six ateliers en vue de la préparation du Grenelle de l’environnement. A eux d’animer, d’élaborer les synthèses et de dégager les propositions qui devront ensuite être débattues fin octobre. Regroupés le 5 juillet autour de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie et des développements durables et Nathalie Kosciusko-Morizet, ils ont lancé le top départ de cet été studieux. Deux réunions avec les différents représentants des collèges sont prévues en juillet. Ainsi, chaque groupe de travail accueille une quarantaine de représentants des cinq collèges de base – Etat, syndicats, associations, collectivités territoriales, employeurs et salariés- et les propositions élaborées seront soumises à l’automne au débat public, via internet et des forums régionaux.
Chaque proposition d’action, devra être accompagnée d’une “fiche d’action précisant les obstacles (juridiques, sociaux ou budgétaires) le financement, le calendrier et le plan de suivi”.
Les propositions seront remises autour du 22 septembre, et seront alors soumises à une discussion publique sur internet et dans les régions.
15 à 20 programmes opérationnels devraient ainsi être concoctés au final.
Chaque proposition d’action, devra être accompagnée d’une “fiche d’action précisant les obstacles (juridiques, sociaux ou budgétaires) le financement, le calendrier et le plan de suivi”.
Les propositions seront remises autour du 22 septembre, et seront alors soumises à une discussion publique sur internet et dans les régions.
15 à 20 programmes opérationnels devraient ainsi être concoctés au final.
Des personnalités indépendantes et qualifiées
Les présidents de groupes ont été choisis pour leurs compétences “indiscutables” et leur “indépendance d’esprit”. Nichola Stern, ancien expert de la Banque mondiale, auteur du rapport sur le coût du changement climatique, coprésidera le groupe “Lutter contre les changements climatiques” avec Jean Jouzel, climatologue, membre du bureau du GIEC, le groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat. Ils auront pour vice-présidents Edouard Bard du Collège de France et Yves Lion, architecte lauréat en 2007 du grand prix international de l’urbanisme. C’est dans ce groupe que le dossier biocarburant sera abordé.
Le groupe “Préserver la biodiversité et les ressources naturelles” est placé sous la présidence de deux politiciens choisis pour leur compétence sur ce thème : Jean-François Legrand, sénateur et président du conseil général de La Manche, vétérinaire, président d’honneur du parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin et Marie-Chistine Blandin, sénatrice verts du Nord, membre de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques.
L’atelier consacré à la santé sera dirigé par le professeur Dominique Maraninchi, président de l’Institut national du cancer et le pédiatre Alain Grimfeld, chef du service de pédiatrie-pneumologie et allergologie de l’hôpital pour enfants Trousseau, à Paris.
C’est au sein de ce groupe que se retrouvent les sujets agricoles qui cristallisent les tensions via les thèmes réduction des substances toxiques, OGM, réduction des pollution agricoles et aussi qualité de l’alimentation.
Le groupe “adopter les modes de production et consommation durable” souhaite développer une agriculture respectueuse de l’environnement, portée par des labels et signes de reconnaissances. La co-présidence est assurée par Denis Tillinac, écrivain corrézien et Jean-Robert Pitte, président de l’université de la Sorbonne, avec la participation du philosophe et historien Michel Serres. lls auront pour vice-présidente Laurence Tubiana, directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri)
Nicole Notat, ex-secrétaire générale de la CFDT, fondatrice et présidente de l’agence de notation Vigeo (sur la responsabilité sociale des entreprises) présidera le groupe de travail consacré à la “construction d’une démocratie écologique, institutions et gouvernance”. Elle sera assistée de Michel Prieur, spécialiste du droit de l’environnement.
Enfin le président de l’Ecole d’économie de Paris Roger Guesnerie présidera le groupe de travail sur les modes de développement écologiques avec le philosophe Dominique Bourg, fondateur de la chaire d’écologie industrielle à l’université de Troyes notamment. Au programme de ce sixième atelier : la recherche, l’innovation, la fiscalité écologique, l’emploi et la compétitivité, les flux de matières, les déchets..
Le groupe “Préserver la biodiversité et les ressources naturelles” est placé sous la présidence de deux politiciens choisis pour leur compétence sur ce thème : Jean-François Legrand, sénateur et président du conseil général de La Manche, vétérinaire, président d’honneur du parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin et Marie-Chistine Blandin, sénatrice verts du Nord, membre de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques.
L’atelier consacré à la santé sera dirigé par le professeur Dominique Maraninchi, président de l’Institut national du cancer et le pédiatre Alain Grimfeld, chef du service de pédiatrie-pneumologie et allergologie de l’hôpital pour enfants Trousseau, à Paris.
C’est au sein de ce groupe que se retrouvent les sujets agricoles qui cristallisent les tensions via les thèmes réduction des substances toxiques, OGM, réduction des pollution agricoles et aussi qualité de l’alimentation.
Le groupe “adopter les modes de production et consommation durable” souhaite développer une agriculture respectueuse de l’environnement, portée par des labels et signes de reconnaissances. La co-présidence est assurée par Denis Tillinac, écrivain corrézien et Jean-Robert Pitte, président de l’université de la Sorbonne, avec la participation du philosophe et historien Michel Serres. lls auront pour vice-présidente Laurence Tubiana, directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri)
Nicole Notat, ex-secrétaire générale de la CFDT, fondatrice et présidente de l’agence de notation Vigeo (sur la responsabilité sociale des entreprises) présidera le groupe de travail consacré à la “construction d’une démocratie écologique, institutions et gouvernance”. Elle sera assistée de Michel Prieur, spécialiste du droit de l’environnement.
Enfin le président de l’Ecole d’économie de Paris Roger Guesnerie présidera le groupe de travail sur les modes de développement écologiques avec le philosophe Dominique Bourg, fondateur de la chaire d’écologie industrielle à l’université de Troyes notamment. Au programme de ce sixième atelier : la recherche, l’innovation, la fiscalité écologique, l’emploi et la compétitivité, les flux de matières, les déchets..
Les inquiétudes des associations écologistes
C’est le grand final du Grenelle de l’environnement qui suscite le plus d’inquiétudes pour les associations Ecologiques “Y aura -t-il encore un Grenelle, une table ronde qui négociera les engagements”, s’interroge Christophe Aubel, de la Ligue Roc qui participe aux groupes de travail sur la biodiversité et sur la gouvernance.
En installant les groupes de travail, Jean-Louis Borloo n’a pas précisé qui, ni comment, se réaliseront les arbitrages pour dégager les “15 à 20 mesures concrètes” pour l’environnement retenues parmi celles qui seront suggérées. L’organisation reste à caler
Les ONG ont menacé de sortir du Grenelle si le choix des mesures retenues se faisait sans elle ou avant débat.
Parmi les dossiers critiques, celui du nucléaire semble déjà tracé. Le réseau “Sortir du nucléaire” regrette que M. Borloo ne soit “toujours pas revenu sur les déclarations de son prédécesseur”, Alain Juppé, a assuré que la construction du réacteur EPR de troisième génération ne serait pas remise en cause. Celui de l’agriculture par contre pèse largement dans les thématiques des groupes (OGM, pollutions, mode d’agriculture) et dans les requêtes des associations.
En installant les groupes de travail, Jean-Louis Borloo n’a pas précisé qui, ni comment, se réaliseront les arbitrages pour dégager les “15 à 20 mesures concrètes” pour l’environnement retenues parmi celles qui seront suggérées. L’organisation reste à caler
Les ONG ont menacé de sortir du Grenelle si le choix des mesures retenues se faisait sans elle ou avant débat.
Parmi les dossiers critiques, celui du nucléaire semble déjà tracé. Le réseau “Sortir du nucléaire” regrette que M. Borloo ne soit “toujours pas revenu sur les déclarations de son prédécesseur”, Alain Juppé, a assuré que la construction du réacteur EPR de troisième génération ne serait pas remise en cause. Celui de l’agriculture par contre pèse largement dans les thématiques des groupes (OGM, pollutions, mode d’agriculture) et dans les requêtes des associations.