Selon les premières estimations réalisées par le réseau Biodiversité pour les abeilles, l’hiver apparaît fatal pour de nombreux ruchers. Les apiculteurs tirent la sonnette d’alarme.
En ce mois de janvier, les mortalités seraient de 5 à 90 % du cheptel des ruches. Plusieurs causes sont relevées : le varroa mal maîtrisé et le développement d’un nouveau parasite, la Nosema Ceranae. Son implantation affecte les défenses immunitaires des ruches.
Autre élément de dépérissement : la qualité et la quantité insuffisantes de pollen stocké. La ressource pollinique a fait défaut cet été en raison d’une météo défavorable. La pluie et l’humidité ont empêché l’émergence des fleurs. Là où ces contraintes sont fortes, les abeilles sont particulièrement fragilisées et les dépérissements importants.