Huiles de qualité en Charente-Maritime

6 août 2007 - La rédaction 
Des producteurs des cantons de Royan, Cozes et Saujon, en Charente-Maritime, se sont associés pour élaborer et promouvoir des huiles vierges de tournesol. Démarche originale de valorisation pour cette culture en Poitou-Charentes, première région française productrice de tournesol.

Regroupés au sein du Groupement d’intérêt économique des Paysans mouliniers des estuaires charentais, sept agriculteurs de Charente-Maritime se sont associés pour produire une huile vierge de tournesol obtenue par le procédé de première pression à froid et ont mis en place une démarche qualité collective pour la filière « Huile de Tournesol » de Poitou-Charentes. /></div>
<p>Le but de cette démarche qualité est double : d’une part, offrir au consommateur toutes les garanties en termes de qualité, de sécurité alimentaire et de traçabilité et d’autre part, promouvoir l’huile de tournesol de la région Poitou-Charentes. Les producteurs ont rédigé, avec l’Institut régional de la qualité agro-alimentaire (Irqua) un cahier des charges décrivant les règles de culture du tournesol et de production d’huile. Ce référentiel met en avant des éléments essentiels comme la zone de production, le respect de l’environnement, la maîtrise de la production et la traçabilité. Les critères de l’huile vierge de tournesol issue de la démarche qualité sont les suivants :</p>
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<li>culture du tournesol sans traitement insecticide ou fongicide ;</li>
</ul>
<ul>
<li>semences garanties sans OGM ;</li>
</ul>
<ul>
<li>choix strict et utilisation minimale des désherbants (absence de désherbage chimique en culture) et engrais chimiques ;</li>
</ul>
<ul>
<li>première pression à froid effectuée dans un local spécialisé ;</li>
</ul>
<ul>
<li>aucun traitement chimique, ni emploi d’adjuvant de filtration, ni opération de raffinage.</li>
</ul>
<p>Deux types d’huiles de tournesol sont élaborés : Sol’6 (huile de tournesol classique) et Sol’eï (huile de tournesol oléïque).</p>
<p>Monique Rolland, membre des Paysans mouliniers des estuaires charentais, élabore également une huile de colza dépourvue d’acide érucique (Col’or). « Aucun engrais ni insecticide ne sont apportés aux colzas de printemps. Cette culture est difficile, les rendements sont faibles, mais la qualité est au rendez-vous », assure Monique Rolland, agricultrice à Saint-Georges-de-Didonne.
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