Après les domaines viticoles, certains propriétaires chinois s'intéressent aux terres céréalières. 1 500 hectares ont été achetés par des investisseurs dans l'Indre. La société Hongyang, basée à Hong Kong, aurait signé en proposant des prix trois à quatre fois supérieurs au prix du marché.
Une transaction qui inquiète
La Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer), s'inquiète : « le foncier est en train de nous échapper et c'est un véritable danger. » Dans un communiqué du 7 avril, elle explique qu'elle manque d'outils juridiques pour réguler le foncier : bien que complexes, les démarches qui ont été effectuées sont légales.
Jusqu'à présent, aucune demande d'exploitation n'a été formulée. D'après la Safer, « l'objectif poursuivi par ce groupe est aux antipodes du mode d'agriculture promu par la France depuis les années 60. Aucune implication sur les territoires n'est possible à cette échelle, aucun circuit court n'est envisagé puisque la production est destinée à l'exportation. »