Influenza aviaire : mesures de précaution renforcées

26 février 2006 - La rédaction 
Mesures de précaution renforcées dans la Dombes à la suite de la suspicion d’influenza aviaire dans un élevage de volailles

Dans le cadre de la forte suspicion d’un foyer d’influenza aviaire dans un élevage sur la commune de Versailleux (Ain) et de la confirmation du virus H5 N1 sur deux canards sauvages provenant de la commune de Joyeux et du lac de Bouvent, les mesures de surveillance sont renforcées.

Les zones de protection (3 km) et de surveillance (10 km) autour de l’élevage concerné ont été mises en place par le Préfet de l’Ain hier en début d’après-midi dès connaissance de la suspicion sur l’élevage.
Sans attendre les résultats définitifs du laboratoire national de référence de l’AFSSA sur l’identification du sous-type N1 proche du virus asiatique, la zone de surveillance est étendue ce matin à 70 communes contiguës (dont 6 communes situées dans le département du Rhône).
Cette disposition découle de la décision communautaire 2006/135 prise par le comité vétérinaire européen le 16 février dernier.
L’installation de pédiluves, qui était fortement conseillée à l’entrée et la sortie de tous les bâtiments d’élevage de la zone de protection et  de la zone de surveillance est désormais obligatoire.
Ces mesures s’ajoutent aux mesures de renforcement de la surveillance des oiseaux sauvages et aux mesures de sécurité prises pour protéger les élevages de l’introduction du virus.
Dans ces zones sont interdits : les mouvements d’oiseaux (transport de volailles et oiseaux), les rassemblements d’oiseaux vivants et la chasse aux oiseaux sauvages.
En outre, le contrôle des flux commerciaux de viandes et produits à base de viande, d’œufs à couver et d’œufs à la consommation est renforcé.
Ce dispositif s’applique au moins 21 jours dans la zone de protection et 31 jours dans la zone de surveillance.
Les habitants de ces zones doivent respecter scrupuleusement l’interdiction du transport d’oiseaux et les recommandations en cas de découverte d’oiseaux morts (ne pas le toucher et avertir, dans les communes rurales : les services vétérinaires, les fédérations de chasseurs, les services de l’office de la chasse ou le 18 et dans les communes urbaines : la mairie).
Toutes les basse-cours, y compris celles détenant moins de 100 volailles sont soumises à l’obligation de confinement.

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